
La pratique d’une activité physique figure parmi les recommandations officielles en santé publique dans la phase de traitements et d’après traitements du cancer. Une pratique régulière permet de diminuer les risques de rechute, de lutter contre certains effets secondaires des traitements, de diminuer la fatigue et plus globalement d’améliorer la qualité de vie. L’obtention de ces bénéfices demeure toutefois conditionnée à la fréquence, l’intensité et la durée des séances.
Le sport, un médicament ?
En quelque sorte. Il est prouvé qu’il réduit de 25 % le risque de développer un cancer du sein. De plus, pratiqué régulièrement et de manière suffisamment intensive, il réduit jusqu’à de 50 % le risque de récidive. Contre toute attente, ce « super » médicament constitue aussi le meilleur moyen de lutter contre la fatigue, de diminuer le risque de lymphœdème et d’ostéoporose. Sans oublier qu’il participe activement à la prévention des maladies cardio-vasculaires.
Le sport agit directement sur les hormones (œstrogènes, insuline, IGF-1), le système immunitaire, l’inflammation de l’organisme et les kilos en trop. Autant de facteurs qui influent sur la progression du cancer et les récidives. Le sport augmenterait aussi le nombre de cellules NK dans le sang, dont l’action est de tuer les cellules cancéreuses, donc d’enrayer leur propagation.
Quels sont les bienfaits du sport ?
L’activité physique joue un rôle positif dans la prévention des cancers mais aussi pendant et après la maladie
- Elle permet de prévenir le surpoids et l’obésité, des facteurs de risque connus de certains cancers, qui peuvent accroître également le risque de récidives ;
- Elle module la production de certaines hormones, de facteurs de croissance (comme l’insuline, l’IGF-1), la leptine et l’adiponectine (sécrétées par les cellules graisseuses) qui interviennent dans la croissance tumorale ;
- Elle stimule le système immunitaire et permet de meilleures défenses naturelles contre les cellules cancéreuses ;
- Elle accélère le transit intestinal, réduisant l’exposition de la muqueuse digestive aux agents cancérigènes issus de notre alimentation.
- Contribue à une meilleure qualité de vie des malades, même lorsque ceux-ci ne pratiquaient pas auparavant :
- Diminution de la fatigue et des épisodes dépressifs,
- Améliore le sommeil
- Améliore l’image du corps
- Diminue le risque de sarcopénie (diminution de la masse musculaire) .
- Amélioration de la qualité de vie globale
- Réduit les éventuels effets indésirables des traitements
- Renforce les liens sociaux …
A quel rythme pratiquer son activité physique ?
Pour être efficace l’Activité Physique Adaptée doit respecter les critères d’intensité, de durée, de fréquence et être accompagnée par des professionnels.
150 minutes d’activité physique par semaine en 3 séances permettent d’obtenir une diminution du risque de récidive d’environ 50 %.
L’idéal est de pratiquer une activité physique dès le début de la prise en charge, toujours avec l’accord du médecin. Les séances doivent être adaptées, de trente à quarante-cinq minutes de 3 ou 5 fois par semaine, qui peuvent être fractionnées en 2 fois quinze minutes ou 3 fois dix minutes.
A quelle intensité ?
L’activité physique doit s’accompagner d’une augmentation du rythme cardiaque au-dessus d’un certain seuil. Pour trouver la bonne intensité, un petit test tout simple : vous devez pouvoir parler mais pas chanter, avoir un peu plus chaud et transpirer.
A noter : Il existe toujours un effet dose : le bénéfice augmente avec l’intensité de l’Activité Physique.
Est-ce que l’activité physique fait mal ?
L’activité physique adaptée est bénéfique et n’entraîne pas de douleur.
Par exemple, en cas de cancer du sein, des mouvements adaptés du bras n’ont pas d’impact négatif sur un lymphœdème (le syndrome du « gros bras ») et peuvent au contraire améliorer la mobilité.
Il est toutefois important de faire un point avec votre coach et de commencer progressivement.
Quel sport, individuel ou collectif ?
Parfois, il est plus facile d’entreprendre une activité individuelle au début (angoisse de ne pas réussir, peur d’avoir mal, regard des autres…). Le coach prépare un programme adapté, il vous motive et vous rassure. Vous avancez à votre rythme. Le cours collectif, c’est ludique et sympa, on rencontre d’autres personnes, on échange, bref on s’amuse aussi…Au pacificlub, nous proposons un large choix d’activités plus ou moins intensives, ainsi que des cours spécifiques sport & santé (cours adapté pour les malades chroniques). Un conseil, variez les cours, renforcement, cardio ou étirements… yoga, abdo-fessiers ou zumba, stretching…
Pratiquer un sport : à quel moment de la journée ?
Le moment le plus adapté pour vous, sera le bon moment ! pas de règle du moment que vous êtes assidu(e). Au Pacificlub, nous proposons des activités collectives ou individuelles toute la journée. Plus d’excuse pour ne pas être assidu(e)!
Du sport avec ou sans certificat médical ?
Il est indispensable de discuter avec votre oncologue ou son médecin traitant.
Il vous délivrera un certificat médical qu’il pourra éventuellement compléter par quelques recommandations à votre coach.
Quelle tenue ?
Survetement, legging…a chacun(e) son style. En revanche prévoyez des baskets propres et une serviette à déposer sur les machines ou tapis de sol (pour des raisons d’hygiène). Vous souhaitez commencer une activité physique ?
Vous souhaitez commencer une activité physique ?
Dans le cadre « d’octobre ROSE » l’accès au club est gratuit pendant 4 semaines à toutes les personnes en traitements ou en remission,
Pacificlub.
Comment s’inscrire ?
Simplement en prenant rdv avec notre spécialiste sport & santé.
Ensemble, vous définirez vos objectifs, planning, activités etc…pour un programme adapté et progressif.
Ensuite nous vous donnerons une carte de membre qui vous permettra de venir sans aucun engagement pendant tout le mois d’octobre.